Actualités
Communiqués de presse
Colloques & congrès
5 dernières bases de données
Tout ce qui fait ou fera l’actualité du BFP est présenté dans cette rubrique : qu’il s’agisse de ses dernières études, des communiqués de presse en relation avec celles-ci, d’articles ou encore l’annonce de ses prochaines publications, workshops, colloques.
La version du communiqué disponible ci-dessus en format HTML ne contient généralement pas l'ensemble des informations reprises dans le communiqué en format pdf. Pour une version complète du communiqué (avec les graphiques et tableaux), veuillez télécharger le communiqué en format pdf disponible ci-dessous ou encore au début du communiqué dans le cadre "PDF & downloads" situé à droite.
Le potentiel de création d’emplois d’un système énergétique basé à 100 % sur les énergies renouvelables à l’horizon 2050 se situe entre 21.000 et 65.000 emplois à temps plein d'ici 2030. C’est le résultat d’une analyse réalisée par le Bureau fédéral du Plan dans le cadre d’une étude commanditée par les quatre ministres belges en charge de l’énergie. Cette étude complète des travaux antérieurs menés par un consortium de trois partenaires scientifiques.
En 2011, le Bureau fédéral du Plan, l’ICEDD et le VITO ont analysé la faisabilité d’une mutation à l’horizon 2050 de notre système énergétique actuel vers un système fondé à 100 % sur les énergies renouvelables et en ont calculé le coût. Evoluer vers un système énergétique fondé exclusivement sur les énergies renouvelables implique non seulement de produire de l'électricité “verte” (par le biais par exemple de panneaux solaires ou d’éoliennes), mais aussi de recourir à l’énergie renouvelable pour nos besoins de chauffage, d'éclairage, d'eau chaude, la production industrielle de vapeur et le transport. Après un an de travaux, le consortium est arrivé à la conclusion qu’une telle mutation est techniquement réalisable mais suppose un important choix de société dont le prix n’est pas anodin. Pratiquement, cela implique qu’un tel système doit être en mesure, en 2050, de produire toute l’énergie nécessaire pour assurer notre production industrielle, nos besoins domestiques et faire rouler notre parc de véhicules électriques même en l’absence de soleil et de vent (et compte tenu de possibilités d’importation limitées) durant deux semaines consécutives. Le coût d’un tel système ? Près de 20 % plus élevé qu’un système énergétique fossile, exploitant encore en 2050 le pétrole, le gaz et le charbon, et ce même si l’on tient compte des progrès technologiques. En revanche, un système fondé sur les énergies renouvelables présente des avantages indéniables. Premièrement, une baisse significative de la dépendance aux importations de combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon) qui allège notre facture énergétique externe et réduit les risques politiques et économiques liés à ces importations. Deuxièmement, une diminution des émissions de gaz à effet de serre et, partant, des dommages subis par l’homme et la société. Enfin, ce système permettrait la création de nombreux emplois.
Le calcul des créations d’emploi se base sur une méthodologie qui permet de chiffrer, pour chaque technologie, le nombre de créations d’emplois directs (par exemple, installateur de panneaux solaires) et indirects (par exemple, ouvrier de production dans le secteur de l’aluminium, ce composant entrant dans la fabrication des panneaux solaires). Différents types d'emplois sont distingués dans les différentes trajectoires de transition vers un système énergétique à 100 % renouvelable en 2050. Les créations nettes d’emploi s’expliquent principalement par les caractéristiques des technologies renouvelables: comparativement aux combustibles fossiles, leur intensité de travail est plus élevée et la chaîne de création de valeur est plus longue. Autrement dit, on crée davantage d’emplois par unité d’énergie produite (et consommée) dans un système renouvelable que dans un système fossile.
Plusieurs éléments complètent et nuancent l’analyse.
En conclusion, si l'on veut créer (de l’emploi dans) un futur 100 % renouvelable, le travail ne manque pas : il faut continuer à développer les technologies sous-jacentes, à former le capital humain et à se donner le cadre institutionnel qui en permet l’émergence.
Pour plus d’informations : Danielle Devogelaer, dd@plan.be, 02 507 74 38
Documents associés
Données à consulter
Thématiques
Energie > Questions ciblées sur l’énergie
JEL
None
Mots clés