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Dans un souci de transparence et d’information, le BFP publie régulièrement les méthodes et résultats de ses travaux. Les publications sont organisées en séries, entre autres, les perspectives, les working papers et planning papers. Certains rapports peuvent également être consultés ici, de même que les bulletins du Short Term Update publiés jusqu’en 2015. Une recherche par thématique, type de publication, auteur et année vous est proposée.

Évaluation de la précision des prévisions à court terme et des perspectives à moyen terme du BFP. Une mise à jour du Working Paper 05-20 [ Working Paper 07-23 - ]

La loi du 28 février 2014 modifiant la loi du 21 décembre 1994 instituant l’Institut des comptes nationaux (ICN) prévoit d’évaluer tous les trois ans les prévisions à court terme et les perspectives à moyen terme réalisées par le Bureau fédéral du Plan (BFP) pour le compte de l’ICN. Cette obligation légale est à l’origine des évaluations qui ont été présentées en 2017 et 2020. Le présent document actualise les principales statistiques qui résument les propriétés des erreurs de prévision et de projection.

  Auteurs

,
 
A : Auteur, C : Contributeur

  Type de publication

Working Papers

Le Working Paper présente une étude ou analyse menée d’initiative par le BFP.

Synthèse

La loi du 28 février 2014 modifiant la loi du 21 décembre 1994 instituant l’Institut des comptes nationaux (ICN) prévoit une évaluation, tous les trois ans, des prévisions à court terme (appelées ‘budget économique’ dans la loi) et des perspectives à moyen terme réalisées par le Bureau fédéral du Plan (BFP) dans le cadre de l’ICN. Cette évaluation doit être soumise à un comité scientifique composé en partie de membres extérieurs à l’ICN. Elle doit ensuite être rendue publique et prise en compte de manière appropriée dans les projections macroéconomiques ultérieures.

Cette obligation légale est à l’origine des évaluations réalisées en 2017 et 2020. Les années qui ont été ajoutées à cette analyse sont difficiles à évaluer car elles se caractérisent par des chocs exogènes (crise Covid, guerre en Ukraine et les mesures prises en réponse à ces événements) qu’il était impossible d’anticiper mais qui ont entraîné des répercussions économiques très importantes. Il paraît dès lors peu pertinent de soumettre les erreurs de prévision relatives à ces années-là à tous les tests effectués lors de l’analyse post-mortem de 2017. L’analyse présentée dans ce Working Paper se limite donc à l’ampleur des erreurs de prévision et à la présence ou à l'absence de biais dans les projections. Les résultats sont systématiquement comparés à ceux de l’évaluation de 2020.

Par rapport à l’analyse réalisée en 2020, l’ampleur moyenne des erreurs de prévision relatives au budget économique s’est accrue. Cependant, lorsque l’on corrige pour la variabilité des observations, il apparaît clairement que l'augmentation des erreurs de prévision s’explique en grande partie par les énormes chocs survenus au cours des années ajoutées à l’analyse. Il est dès lors difficile de tirer des conclusions claires de cette analyse. Globalement, l’activité économique a été largement surestimée en 2020 et de nombreux indicateurs de prix ont été fortement sous-estimés en 2021 et 2022.

L’impact de ces chocs inattendus sur l’importance des biais de prévision (mesurée par l’erreur moyenne) varie d’une variable à l’autre. Pour certaines variables, l’erreur moyenne est maintenant plus proche de zéro, tandis que pour d’autres, elle s’en éloigne davantage.

Les perspectives à moyen terme étant analysées sur la base de moyennes sur cinq ans, les chocs importants sont moins visibles dans les indicateurs statistiques. L'ajout de périodes de projection incluant les années 2020-2021 n'entraîne dès lors pas de changements majeurs dans les constats sur l’ampleur des erreurs de projection ou sur l'absence de biais de projection. 

  Données à consulter

None

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