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La concurrence est un phénomène complexe et difficilement mesurable. Pourtant, elle joue un rôle central dans l’économie et il est important de pouvoir agir quand l’évolution des choses doit être corrigée. Cette étude a pour objet d’analyser l’intensité et l’évolution de la concurrence en Belgique par rapport à d’autres Etats européens. L’analyse est basée sur huit indicateurs qui mesurent chacun une caractéristique spécifique de la concurrence. Au cours des dix dernières années, près de la moitié des indicateurs ont évolué positivement en Belgique. Mais la même évolution étant visible dans d’autres Etats membres, la position relative de la Belgique en termes de concurrence ne s’est pas améliorée. L’évolution a été défavorable pour deux indicateurs importants : les prix qui ont fortement augmenté par rapport aux autres Etats membres et, dans leur sillage, les marges prix‐coûts.
Les coûts administratifs des contribuables ne dépendent pas seulement de la loi fiscale elle-même mais aussi de sa mise en ouvre par l'administration. Dans cette étude, nous analysons les effets des actions de l'administration sur le coût des charges administratives des entreprises du secteur privé. Nous démontrons dans le modèle théorique que les coûts administratifs peuvent être partiellement interprétés comme des externalités du comportement des autorités. Dès lors, un transfert du coût des charges administratives de l'administration fiscale vers les contribuables est possible et conduit à une situation économique inefficace. En se basant sur les données d'enquêtes belges, nous trouvons des preuves empiriques de ce transfert. Nous fournissons une estimation quantifiée de cet effet et identifions quelles activités de l'administration génèrent le plus de coûts administratifs. Enfin, nous démontrons empiriquement que l'effet des actions de l'administration est indépendant de l'impact de la loi fiscale elle-même.
Le Planning Paper 101 « Politique économique structurelle : l’agenda de Lisbonne » a pour but d’analyser la dimension micro-économique de la stratégie de Lisbonne. Il s’attache à mettre en évidence les assises théoriques de ce pilier, l’évolution des conceptions dans la mise en œuvre de cette partie de la stratégie et de sa nécessaire coordination avec les deux autres piliers de la stratégie et les principaux résultats obtenus tant au niveau de l’Union dans son ensemble qu’au niveau belge. Pour ce faire, il détaille aussi la stratégie de Lisbonne renouvelée telle qu’elle fut adoptée par le Conseil européen de Bruxelles en mars 2005 et qui recentre l’action sur un partenariat pour la croissance et l’emploi.
Une réforme des industries de réseau est en cours depuis les années 1990 dans les États membres de l’Union européenne, en partie à l’initiative des États membres eux-mêmes, en partie à l’initiative de la Commission européenne. Elle a pour objet, d’une part, d’encourager une concurrence effective par la réalisation du marché unique, et d’autre part, de renforcer l’efficacité économique. Avant cette réforme, les industries de réseau jouissaient pour la plupart d’un monopole légal au niveau national et étaient souvent aussi des entreprises publiques. Comme les industries de réseau jouent un rôle économique et social essentiel, une telle structure permettait de garantir aux pouvoirs publics un droit de regard sur leur fonctionnement. Toutefois, elle comportait aussi un grand risque d’inefficacité. Par ailleurs, la persistance de monopoles nationaux est contraire à l’esprit du marché unique européen, dans lequel les entreprises sont libres de pénétrer sur les marchés des autres États membres. La réforme est principalement destinée à autoriser la concurrence et à réglementer l’accès à l’infrastructure. Dans plusieurs cas, elle s’accompagne d’une privatisation.
La présente étude analyse, pour la Belgique, les conséquences des réformes des secteurs de l’électricité, du gaz, des télécommunications, des chemins de fer et des postes. Il ressort de l’analyse que la réforme a une incidence économique essentiellement favorable.
Les industries de réseau présentent des caractéristiques susceptibles d’empêcher un fonctionnement optimal du marché. Les infrastructures en constituent l’exemple le plus patent : elles requièrent des investissements qui peuvent être tellement lourds que la coexistence de plusieurs réseaux concurrents n’est pas toujours possible. L’infrastructure confère alors une position monopolistique, avec les conséquences économiques qui en découlent. Un autre exemple a trait à la présence d’externalités : les acteurs du marché ne prennent pas nécessairement en compte dans leurs décisions certaines propriétés de réseau, de sorte que les prix et quantités produites peuvent s’avérer non optimaux sur le plan du bien-être général. Or, les industries de réseau produisent des services d’intérêt général. Il importe donc de garantir l’accessibilité à ces services, tant au niveau des prix que de la disponibilité de l’offre, et d’assurer que ces services soient produits dans les meilleures conditions d’efficacité. Par conséquent, il est souhaitable que les industries de réseau fassent l’objet d’une certaine forme de régulation.