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Dans un souci de transparence et d’information, le BFP publie régulièrement les méthodes et résultats de ses travaux. Les publications sont organisées en séries, entre autres, les perspectives, les working papers et planning papers. Certains rapports peuvent également être consultés ici, de même que les bulletins du Short Term Update publiés jusqu’en 2015. Une recherche par thématique, type de publication, auteur et année vous est proposée.

Le financement public de l’innovation : Etude comparative Finlande, Suède, Belgique / De overheidsfinanciering van innovatie: Vergelijkende studie van Finland, Zweden en België [ Working paper 09-06 - ]

A la demande des partenaires sociaux, le secrétariat du Conseil Central de l’Economie a réalisé un diagnostic de l’état de la recherche et de l’innovation en Belgique (CRB, 2006). Un des principaux problèmes identifiés dans ce diagnostic est la part limitée du secteur public dans le financement de la recherche. Au-delà d’un problème quantitatif, les résultats atteints par le système d’innovation belge conduisent aussi à s’interroger sur l’efficacité de ce financement public.

  Auteurs

, , Siska Vandecandelaere (A)
 
A : Auteur, C : Contributeur

  Type de publication

Working Papers

Le Working Paper présente une étude ou analyse menée d’initiative par le BFP.

Si la théorie économique fournit des justifications à une intervention publique pour soutenir les dépenses de R&D et encourager l’innovation, elle met aussi en garde contre les risques d’une telle intervention.

Les craintes de sous investissements dans l’innovation, et en particulier dans la R&D, sont liées au faitque la connaissance, par différentes caractéristiques, est comparable à un bien public. Les frais engagés en R&D par une entreprise sont profitables pour elle-même (innovations) mais aussi pour d’autres qui vont bénéficier de ces avancées sans que cela n’ait généré de coût pour ceux-ci. La R&D étant coûteuse, tout le monde aura intérêt à bénéficier de celle des autres et personne ne voudra plus payer pour sa production. Dès lors, des efforts d’innovation laissés à la seule décision des entreprises privées peuvent conduire à un niveau d’innovation sous optimal du point de vue de l’ensemble de la société. C’est ce risque de sous investissement dans la recherche qui motive l’intervention des autorités publiques. Le gouvernement doit soit produire la connaissance lui-même soit s’assurer que les agents privés auront suffisamment d’incitants à s’engager dans la recherche pour produire le niveau d’innovation optimal.

Le soutien direct est particulièrement important pour la recherche de base. Le résultat de la recherche de base est plus souvent non appropriable et même si il l’est, le coût social de restreindre l’accès à une telle connaissance est trop grand. C’est pourquoi l’allocation efficiente des ressources demande un soutien public à cette recherche. Le support public à la recherche appliquée est beaucoup plus controversé. Un tel support appartient à la politique industrielle. Les partisans disent que c’est difficile de distinguer la recherche fondamentale de la recherche appliquée et que cette dernière peut avoir des externalités positives très grandes. Les opposants soulignent les mauvais résultats de l’Etat dans le choix des gagnants à cause de son manque de motif de profit.

Quel que soit son mode d’intervention, le but du gouvernement est d’éviter un effet de substitution, c’est-à-dire financer avec de l’argent public des recherches privées qui auraient de toute façon eu lieu.

Une autre façon d’exprimer cette contrainte est de dire que le gouvernement doit veiller à maximiser le caractère additionnel des recherches soutenues par le secteur public.

L’objectif de ce working paper est d’analyser le financement public de la R&D dans deux pays européens ayant atteint et dépassé l’objectif de Barcelone, la Finlande et la Suède, et de le comparer à ce qui est mis en oeuvre en Belgique.

  Données à consulter

None

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