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Salaires et emploi par niveau de formation et catégorie professionnelle en Belgique (12/02/2009)

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Certains économistes soulignent que certaines tâches effectuées par des travailleurs très qualifiés peuvent être sous-traitées assez facilement à l’étranger. Il s’agit de tâches qui font largement appel aux technologies de l’information et de la communication (TIC), tout en nécessitant peu de contacts personnels. De ce fait, des informaticiens, des experts-comptables, des radiologues et d’autres professions avec un niveau de formation relativement élevé subiraient plus la concurrence des pays à bas salaires que, par exemple, le personnel “horeca”, le personnel d’entretien, les agents de sécurité et d’autres professions prestataires de services personnels, ne nécessitant pas de diplôme de haut niveau.

Dans cette perspective, le lien entre le niveau de formation et l’évolution des salaires et de l’emploi devient plus complexe. Le Bureau fédéral du Plan a réalisé une étude afin de déterminer dans quelle mesure le niveau de formation et la catégorie professionnelle des travailleurs peuvent expliquer l’évolution des salaires et les chances de trouver un emploi.

Inégalités salariales et chômage parmi les personnes peu qualifiées

Selon des données de l’Enquête sur la structure et la répartition des salaires, les inégalités salariales entre travailleurs de différents niveaux de formation auraient diminué en Belgique entre 1995 et 2006. En 2006, le salaire mensuel brut moyen d’un travailleur titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur était 1,81 fois supérieur (contre 1,89 fois en 1995) à celui d’un travailleur dépourvu de diplôme de l’enseignement secondaire. Pour un titulaire d’un diplôme post-universitaire, le facteur correspondant atteignait 2,13 (contre 2,34 en 1995). Comme dans les autres pays de l’OCDE, le taux de chômage des personnes hautement qualifiées est considérablement inférieur au taux de chômage des titulaires d’un diplôme de niveau inférieur, ce qui montre que la formation offre encore et toujours les meilleures chances de décrocher un emploi.

Evolution des salaires

Pour déterminer dans quelle mesure les salaires et l’évolution salariale sont corrélés avec le niveau de formation et/ou la catégorie professionnelle des travailleurs, nous nous sommes basés, pour la période 1999-2004, sur les données de l’Enquête sur la structure et la répartition des salaires pour la Belgique. Les résultats d’estimations économétriques semblent confirmer que même si les personnes très qualifiées perçoivent toujours en moyenne des salaires plus élevés que les personnes peu qualifiées (sans diplôme d'étude secondaire), il n’existe pas de rapport univoque entre le niveau de formation des travailleurs et l’évolution de leur salaire mensuel brut. Mais il faut ajouter que la catégorie professionnelle des travailleurs et leur âge expliquent partiellement l’évolution de leur salaire.

Emploi

Selon les données de l’Enquête sur les forces du travail (EFT), il existe des professions qui ne demandent pas de qualifications particulières et qui n’offrent pas beaucoup de perspectives sur le marché du travail, mais il existe aussi des professions, principalement exercées par des personnes peu qualifiées, qui permettent de décrocher rapidement un emploi (en témoigne la liste des professions en pénurie).

Formation

Le niveau général de formation de la population active belge a progressé énormément au cours de ces dernières décennies. Cette progression découle sans doute d’une demande accrue pour des qualifications en raison de la mondialisation et du progrès technologique. Dans la mesure où cette progression dépasse la demande, il se peut qu’elle donne lieu à une surqualification des travailleurs, c’est-à-dire que des travailleurs qualifiés exercent des fonctions qui ne font pas appel à toutes leurs connaissances et aptitudes et qui évincent les peu qualifiés du marché du travail ou en tous cas de fonctions qu’ils auraient pu exercer. Une politique axée uniquement sur la progression du niveau moyen de formation de la population active ferait fi des constats que de nombreuses professions en pénurie n’exigent qu’une formation limitée et que les employeurs considèrent souvent qu’une expérience professionnelle et des aptitudes spécifiques peuvent remplacer en partie un diplôme de haut niveau.

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